Quand je vous rappelle chaque semaine d’étudier la langue du Noble Coran.

De quelle arabe parle-t-on au juste ?

S’agit-il du langage riche par excellence. À la syntaxe parfaite. Au vocabulaire si varié que votre vie ne suffirait certainement pas pour le maîtriser.

Cet arabe littéraire. Qu’Allah a choisi pour révéler le livre saint à notre prophète Mohammed, que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui.

Ou bien de l’arabe dialectal. Qui n’a d’arabe que les lettres. Quand celles-ci ne sont pas déformées pour en former de nouvelles. Pour ressembler à l’alphabet latin.

Jusqu’à dénaturer son origine en délaissant la langue dans laquelle il s’est construit. Pour la mélanger avec des mots d’autres horizons. Qui viennent bouleverser la parfaite harmonie des phrases.

Qui finissent par donner « tomobile » au lieu de سَيّارَةٌ.

Ceci est vraiment désolant. Il est temps que chaque musulman produise l’effort nécessaire pour se sortir de l’ignorance.

Que chacun de nous comprenne notre responsabilité. Et le caractère obligatoire d’apprendre l’arabe littéraire.

En oubliant le dialecte.

Qui n’a que des conséquences néfastes pour l’apprentissage de la langue arabe.

Les conséquences néfastes du dialecte pour votre apprentissage de l’arabe littéraire

Par la grâce d’Allah, je suis converti à l’islam. Par conséquent, mon oreille n’a jamais été perturbée par l’écoute d’un dialecte quelconque. Qu’il soit marocain, algérien, tunisien. Ou bien encore syrien ou égyptien.

Je remercie Allah pour ce bienfait. Je parle bien de bienfait car mon apprentissage de la langue arabe a été facilité par des bases saines.

J’ai d’ailleurs tout commencé de zéro. Tel un enfant qui apprend.

Le dialecte crée de mauvaises habitudes

Certains seraient probablement tentés de me faire remarquer qu’en ayant parlé un dialecte dès son plus jeune âge, les facilités sont plus grandes lors de l’étude de l’arabe littéraire.

Mon expérience me prouve tout le contraire.

Une prononciation faussée

Entre des lettres mal articulées. Des mots souvent mangés comme un goûter par un enfant affamé. Difficile de reconnaître la beauté de la langue de notre prophète, que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui, et de ses compagnons, qu’Allah les agrée.

Un exemple valant mieux qu’un long discours, illustrons ces problèmes par un échantillon de que ce vous avez peut-être déjà rencontré.

Lors de la récitation du coran, la lettre « Djim » est devenue « Jim ». Je l’ai volontairement écrite en français afin que vous observiez la différence.

En arabe, le ج se prononce différemment de notre « j » français. Avec un « d » marqué avant le « Jim ». Pour donner toute sa valeur à cette lettre.

Ceci vient du manque d’application dans l’arabe dialectal. Qui a un impact immédiat sur votre lecture du coran. Pensez-y si vous faisiez l’erreur. Vous pouvez écouter Cheikh Mahmoud Al Houssary pour corriger votre lecture. Et ne plus reproduire cette erreur in shaa Allah.

Autre dialecte. Autre erreur fréquente.

Voyageons en Égypte. Là ou le قاف est devenu une lettre sans son. Pour ceux ayant voyagé en Egypte, vous aurez la référence. Pour les autres, sachez que cette lettre doit être appuyée, afin de faire ressortir toute sa valeur. Et qu’elle est devenue dans ce pays une lettre qui n’a plus de son. Elle est totalement dénaturée. Faussée. Écoutez cette sourate pour comprendre comment elle doit être réellement prononcée.

Des exemples comme ceux-ci, je pourrais vous en citer des dizaines. L’arabe dialectal fait du tort à l’arabe littéraire.

En faussant la diction de ces lettres.

Mais pas seulement.

Des mots mangés à leur base.

Comment dit-on d’une chose qu’elle est belle en dialecte ? Zmin. Très bonne réponse.

Et quand on a oublié ? Nsit. En effet c’est juste.

Voyez-vous le problème ?

Les mots de l’arabe littéraire ont ainsi la particularité de ne jamais commencé par une soukoune.

Que se passe-t-il en arabe dialectal ? Ceci est devenue une règle. Chaque mot est mangé. Haché. Faisant parfois succéder plusieurs lettres sans voyelles.

Au point ou un étranger maîtrisant l’arabe devra s’accrocher pour comprendre un dialecte.

Quelle chose étonnante.

Ceci n’est pas grave pour certains. Et pourtant. La langue arabe est un langage clair. Avec des règles établies.

Et la facilité de parler dans le dialecte de notre pays a pris le pas sur le caractère obligatoire d’apprendre la langue arabe claire.

Des phrases sans queue ni tête.

Autre problème de l’arabe dialectal. Sa tendance toujours plus croissante à vouloir se mélanger à l’occident.

Pour quelle raison ? Peut-être pour se faire remarquer. Pour faire bien.
Bien que je ne comprenne pas en quoi la langue française soit meilleure que la langue arabe.

Le livre révélé par Allah que nous lisons chaque jour n’a-t-il pas été descendu dans un arabe limpide ?

Ainsi, vous constatez que le mot paquet en français est devenu Bakiya en dialecte. Que les pâtes sont devenues des Makarouni.

Ceci pourrait en faire sourire certains. Il est vrai qu’il est parfois drôle d’entendre ces noms totalement modifiés. Avec un accent qui respire bon le soleil.

Mais le problème demeure. N’existe-t-il donc pas un mot arabe pour désigner un paquet ? Ou bien des pâtes ?

L’introduction de ces mots européens affaiblit la langue arabe. Non pas qu’elle s’en retrouve diminuée. La pureté de la langue arabe demeure intacte.

Mais les gens qui l’utilisent fragilisent son utilisation.

À ce sujet, une anecdote très parlante m’a été relatée par un des mes professeurs.

Durant ses études, un des enseignants de son université leur a fait la remarque suivante, dans une traduction rapprochée : « le problème actuel de la langue arabe est que vous êtes les gens chargés de la porter ».

Indiquant que le problème n’est en rien lié à la difficulté de la langue arabe. Mais bien aux gens qui ont choisi de la délaisser pour se diriger vers ce qu’il y a de plus vil.

Qu’Allah nous vienne en aide.

Il est nécessaire que chacun de nous fournisse les efforts pour apprendre. Et enseigner à nos enfants. Pour qu’à leur tour ils s’imprègnent de la beauté de cette langue. Puis enseignent ensuite à leurs enfants. Redonnant ainsi à la langue arabe son statut privilégié dans notre religion.

Si vous avez le profond désir d’apprendre cette langue. Ou de l’enseigner à vos enfants. Les programmes Talamize sont là pour vous accompagner.

Pour vous aider à connaître notre méthode d’apprentissage. Je vous offre les premiers tomes de tous nos programmes.

Vous pouvez y accéder en cliquant ici.

La beauté de l’arabe littéraire

La langue arabe ne doit donc pas être oubliée. Car elle est l’outil indispensable pour lire et comprendre les enseignements du Coran, saisir les trésors de ce livre saint.

L’arabe littéraire, c’est une grammaire simple et logique. Au contraire de la langue française, l’arabe ne vous prendra jamais dans le piège d’une règle ambigüe.

Une fois que vous aurez maîtrisé les fondamentaux, vous pourrez ensuite cheminer vers l’étude de la conjugaison. Afin de comprendre comment les mots se forment. Et comment les variantes apportent des sens nouveaux à des mots déjà existants.

Une fois cette étape validée, vous étudierez enfin la science de la rhétorique. Afin de vous exprimer avec justesse selon l’interlocuteur à qui vous vous adressez, son niveau de connaissances et la relation que vous entretenez avec lui.

Aurez-vous terminé votre apprentissage à cet instant ?

Pas le moins du monde. Vous pouvez décider de vous contenter des bases. Elles vous suffiront pour apprendre votre religion.

Mais pour les plus curieux. Ceux qui aiment plonger et explorer à l’intérieur de l’océan du savoir. Vous ne serez jamais rassasiés. Une connaissance en appellera une autre.

Et plus vous apprendrez. Plus vous comprendrez le chemin qui vous reste à parcourir.

Pour votre plus grand bonheur. Et celui de la communauté qui ne tardera pas à vous consulter pour apprendre l’arabe littéraire.

Attention, ne faites pas cela pour les gens. Étudiez pour vous rapprocher d’Allah. En comprenant Ses ordres et interdits.

Par le biais de l’étude de la langue arabe vous accéderez aux livres des savants. Contemporains ou anciens. Et ainsi à une montagne de savoirs.

Prenez votre courage à deux mains. Et franchissez le pas de l’étude.

Comment étudier progressivement l’arabe littéraire ?

Franchir le pas ne signifie pas se précipiter. Agir sereinement est préférable à la précipitation excessive.

Pour progresser en langue arabe vous allez avoir besoin :

  1. D’une intention sincère, étudiez cette langue pour vous rapprocher d’Allah en comprenant Son noble livre. Afin de mettre en application Ses ordres et délaisser Ses interdits.
  2. D’une motivation sans borne. La plupart des gens ont délaissé l’arabe littéraire pour le dialecte par fainéantise. Ils ont préféré la satisfaction éphémère au plaisir durable. Soyez investi. Et armez-vous de patience.
  3. D’un programme qui vous accompagne pas à pas. Non pas une énième méthode qui ne fait que vous donner des notions théoriques. Tout en occultant l’aspect pratique.

Si vous avez réuni en vous les deux premiers points, je suis prêt à vous accompagner ainsi que vos enfants pour le 3e point.

En vous proposant un programme pédagogique réfléchi faire progresser l’étudiant étape par étape.

Les programmes de Talamize sont ainsi conçus pour enseigner aux enfants les bases de la langue arabe.

Et sont de plus en plus utilisés pour apprendre en famille. L’enfant y retrouve le côte ludique dont il a besoin. Et les parents une simplicité d’apprentissage pour évoluer progressivement.

Débutez dès à présent.

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